mardi, mars 25, 2008

Angles d'attaque

Samedi soir.

Plusieurs soirées à l'horizon... Cependant, la flemme de sortir, pas trop motivé... Un petit cinéma, ça m'aurait suffit.

Alors, en petit comité, nous sommes partis... Je voulais aller voir 10 000, le film basé sur la préhistoire, avec des clans qui parlent entre eux, et qui élaborent des plans de contre-attaques...

Des gens intelligents. Et puis en fin de compte, "on" a choisi Angles d'attaque. Je n'ai même pas regardé la bande annonce, ni les critiques. Nous verrons bien.

On a pris la séance de 22h30. Un peu tard... mais on est jeune, on s'en fou un peu !


L'affiche


Angles d'attaque, le scénario :


Thomas Barnes et Kent Taylor sont deux agents secrets chargés d'assurer la protection du Président Ashton lors d'une conférence au sommet sur le terrorisme en Espagne. Peu après son arrivée, le président est victime d'une tentative d'assassinat. Dans la foule, un touriste américain a filmé toute la scène. Rex, reporter pour une chaîne de TV américaine, a elle aussi été le témoin privilégié des 15 minutes avant et après le coup de feu.
C'est en suivant la reconstitution de ces moments vécus par ces 8 personnages que la terrible vérité qui se cache derrière cet attentat nous sera révélée.


Le scénario de ce film est sympa. La même histoire, racontée huit fois, le principe est attirant... Le garde du corps raconte la scène, puis c'est au tour du touriste, puis, du deuxième garde du corps, puis de la journaliste... Malgré l'originalité du scénario, on reste sur sa faim. Je dois avouer que cette originalité en est même un peu lourde !
Disons que trois fois de suite, on revoit la même histoire un peu modifiée à chaque fois, ça passe. Mais les cinq autres fois, c'est différent. Ca se sent dans la salle. J'en parlerai plus bas.

Les acteurs étaient politiquement corrects. Matthew Fox, qui tient notamment le premier rôle dans la série LOST, est pas mal. Non, je parle pas physiquement, il ne m'attire pas plus que ça... Il joue plutôt bien.
Mais celui qui joue le mieux pour moi est Dennis Quaid. Il joue le garde du corps du président, légèrement atteint, ou un peu déstabilisé mentalement (légèrement, il a été atteint d'une balle dans le corps l'année précédente en voulant protéger le président).


Dennis Quaid

Bon, la seconde animation qu'on a eu dans la soirée, c'est la racaille dans le cinéma. Casquette à peine posée, sur le côté, grosse doudoune et gros gants ("chu une masse mon pote, et ouais."), la capuche légèrement baissé, tel le seigneur du mal dans Star Wars... En effet, elle est constamment suivie par la police : une horde de racailles. Une personne sur cinq dans le cinéma. Et ouais, sûrement la ville qui donne des passes cinéma aux abrutis du coin, surtout pour voir ce qu'on voit. J'évite de trop parler avant de passer pour quelqu'un d'autre. Un moment donné dans le film, il y a eu une bataille de pop-corn, une dame devant moi a pu en manger gratuitement... Je n'ai pas osé lui demander de m'en garder quelques uns.

Les réactions des gens, à chaud :
- Mouais, moyen.
- C'était lourd les répétitions là, on voulait que ça se termine.
- J'ai vu mieux.


Je déconne pas : dans une seconde, il est abattu.

Les réactions des racailles :
/ Pendant le film /

On arrive aux environs des 35 minutes du film. La scène a déjà été revue trois fois. On arrive à la quatrième fois, quand des rires surgissent dans la salle. A gauche des racailles se lèvent pour hurler :
- HEY ! Qui c'est qui revient en arrière là !
- HEY mais arrête de rembobiner là, tu te fous de ma gueule ou quoi !

Un terroriste apparaît à l'écran.
- HEY LES MECS, YA NADIR !

/ Après le film /

Soudain, bataille de pop-corn... Je ne vais pas citer toutes les réactions des racailles, j'en aurais trop. Juste dire que quand la lumière de fin de séance s'est allumée, il y avait une marre de pop corn par terre. On remerciera simplement la ville pour ce don de passe ciné pour les personnes atteintes de dépressions incurables.

Je ne parlerai pas de la séance de minuit, il paraît que ce fût un carnage sans nom...


"Tro bien angle d'attack, le président il crève 8 fois c'gros bâtard, c dla bombe !"


A bientôt pour une autre séance agitée.

5 commentaires:

Unknown a dit…

effectivement heureusement que nos amis les racailles mettaient un peu d'ambiance à ce film assez répétitif...
Le seul truc de bien c'est que ça m'a rappelé mes vacances de cet été.

Vincent a dit…

En quoi une alerte à la bombe, un attentat, et une histoire répétitive ont un rapport avec tes vacances (portugal, plage, poils, fouffe, tondeuse...)

Merci de développer, je ne comprend pas vraiment.

Unknown a dit…

j'ai passé un jour à Salamanque au détour du trajet.

Anonyme a dit…

MDR he les mecs y nadir !!!
mdr on devrait diffuser les bandes annonces aux gens dans l'attente avant de rentrer dans une salle LOL

lilou a dit…

Les américains c'est le plus beau, les plus forts... Bon c'est quand même un film assez nul ! Merci les gars ! Moi je conseil de voir Paris ;)