mardi, juillet 08, 2008

Amsterdam !

Préparatifs...

On en parlait du weekend. Enfin, ILS en parlaient.
"On part à l'arrache, on sait pas ou, et on campe", "On a pris une tente, on va jusqu'à la plage, et on la plante sur les coquillages !".
Le mieux c'était encore cette conversation de Jeremy, qui essayait tant bien que mal de me convaincre...

- On va à la plage dans le sud !
- Je vais pas me taper 800 bornes aller, et 800 retour, pour un week end les mecs, je vous préviens... A la limite à l'ouest, en Vendée, la Tranche Sur Mer, des coins comme ça...
- Bah, dans le sud quoi, c'est le sud de Paris boulet !
- Ok, tu consultes la carte de la France, tu me rappelles ce soir on en reparle...

Le jour du départ, c'est à dire Vendredi dernier, j'étais au boulot encore, sur Saint Denis. Je ne savais toujours pas ou j'allais partir. Une chose est sûre, je partais avec eux. J'avais acheté il y a huit mois une place pour aller au concert de Guetta au stade de France, vu la taille de l'évènement et les millions investis, ça promettait d'être assez grandiose.


Loupé !

Ca tombait en plein sur ce week end, et Julien qui partait vivre aux États Unis, je ne pouvais pas lui dire que je venais pas. Donc, ce ne sont pas les arguments bidons de Jeremy d'aller dans le Nord vers Marseille visiter les volcans, mais bien ceux de Julien qui passe à ce jour sa dernière semaine en France.

Cinq heures avant le départ, je me pose encore des questions. On part quand, on va ou. C'était vraiment du à l'arrache. Dans un sens, c'est excitant, c'est l'aventure ! Et je reçois un coup de tel de Jeremy, "on part pour Amsterdam, RDV 18h00 chez moi et HOP".

HOP.

J'ai pris ma dernière heure au boulot. Sympa de me là laisser l'chef. Et puis c'est parti, retour express, valise express, batterie d'appareil photo chargée... READY ?

Le point noir, j'avais personne pour m'amener, j'ai dû partir en train sur Issy, rien de plus chiant.
Arrivé là bas, je dois dire qu'avec le boulot, j'étais un peu fatigué. Et les transports y jouent beaucoup aussi, sans rire. Quatre heures de transport pour la journée, mine de rien, ça tue.

Entre temps, j'apprends qu'on ne part pas qu'entre mec, mais qu'une fille se joint à l'aventure, notre belette nationale, sousou. Jeremy, chef régional de l'organisation, est actuellement à la recherche d'une voiture. 8 Personnes pour une voiture, c'est tendu. Je comprend pourquoi une fille apparaît dans le groupe ! Jeremy, malin, mais enfoiré ! "Écoute, tu viens avec nous, et je conduis !" Passons... Elle s'est éclatée autant que nous !


Décollage...

Sousou pour la voiture numéro 1, Barette pour la voiture numéro 2. Je vois que tout le monde se shoot à la boisson énergisante "Burn NRJ Drink". J'en ai bu quelques gorgées, on n'était pas arrivé.
L'effet se fait ressentir quelques minutes après, j'ai la gwache, une journée journée commence :D
Amsterdam, on arrive.

Issy - Périphérique - Autoroute du Nord - Lens (dans les larmes) - La Belgique.

Premier shot...


La Belgique.
Nom de Dieu. Moi qui pensais qu'on parlait du carrefour de l'Europe. La classe à l'européenne. C'est ça la Belgique ? J'avais le souvenir qu'en allant en Allemagne il y a une dizaine d'années, les Belges avaient fermé sur une bonne trentaine de kilomètres la voie de gauche de l'autoroute afin d'y confectionner quelques travaux de qualité, et d'y raccommoder la route. Au bout de 15 kilomètres, on les voyait bosser sur un espace de 10 mètres... "C'est quoi ces comiques, ils ferment 30 bornes de route pour travailler sur 100 mètres avec deux pleupleus, un camion et un rouleau compresseur", "Ouais, mais t'es en Belgique ici", "Ah oui c'est vrai."

Et bien là, c'est pas mieux, je vous laisse deviner pourquoi.

Pas de limitation de vitesse en Belgique.
Mais quand une limitation apparaît...



On n'était pas au bout de nos peine. Arrivé à Bruxelles pour pause dîner, à une heure du matin, il serait temps !

Bruxelles.

Je n'avais jamais vu autant de racailles au m² depuis un séjour à Lyon, quand j'étais allé au centre commercial Part-Dieu. Sauf que là, les racailles provoquaient, depuis l'autoroute par exemple, ou des bouffons accélèrent et décélèrent près de nos véhicules, en faisant des écarts, des doigts d'honneur, bref, c'était un honneur ;)
Passons ce petit moment de défi voulez-vous.

On arrive dans un resto à Bruxelles. Je crois que c'est l'une des tables les plus nulles que j'ai jamais testées à ce jour. Viande à moitié dure, les frites sont meilleures en France. Tu demandes de l'eau, on t'apporte une bouteille d'eau à deux euros. En Belgique, tu ne demandes pas de l'eau en Carafe, sinon tu passes pour un pauvre. Le pain ? Ça n'existe pas là bas. Ils achètent trois baguettes pour la journée, pour 50 couverts peut-être. Nour décide de prendre un cocktail. Tout le monde y a goûté, une substance immonde, au goût de thon pourri. J'ai pris le soin de le sentir, j'ai pas voulu aller plus loin. Prix de cette merde liquide, 7.50 euros. Non remboursés, ils n'ont rien voulu savoir !

On est pas resté longtemps, c'était vraiment trop nul. La seule chose qui a pu attiré nos regards, c'était la taille d'un gros building, qui laissait refléter des lumières sur ses grands carreaux. Je n'ai pas compris le fonctionnement, mais c'était sympa :


C'est pratique pour lire la nuit.


Dans cette vidéo, on est une fois de plus provoqué par des racailles. Si vous saviez la Belgique...


Bruxelles - Périphérique - Autoroute du nord - Amsterdam !

Rouler de nuit, c'est fatiguant. Christopher a enchaîné 8 RedBull, et Nour, 7. Les mecs n'ont pas compris que c'était dangereux d'en prendre autant. "Tu ressens l'effet que ça fait ? on dirait que ça te resserre le cœur, il a du mal à se synchroniser, du coup tu restes éveillé..." Les mecs ont fait nuit blanche, jusqu'à notre arrivée.

Les heures passent, ça a un peu traîné. A l'arrache oblige, à deux voitures, on s'est paumé. L'une roulait plus vite que l'autre, bref... Le temps de se synchroniser sur une aire d'autoroute...
Entre temps, sur la radio belge nous diffuse un morceau que je n'arrive pas à trouver. Ça fait des mois que je le cherche. J'ai le temps de dégainer mon appareil pour filmer l'autoradio (j'ai envie de dire super ?), pour avoir l'air de la musique en mémoire. Je parlerai du reste sur un prochain billet, car c'est franchement pas mal ce qui est arrivé ! Juste dire, ce morceau est magnifique, l'une des plus belles chansons que je connaisse.

Arrivé ! J'ai dormi une heure, j'ai pas vraiment suivi la fin. On est tous claqué, il est 6h00 du matin. Je sais pas comment on a fait, mais le voyage tend plutôt sur une durée de 8 heures que de 6... Nos yeux s'ouvrent à peine, et voilà :







Des rues désertes. Mais c'est joli.



Enfin ! On s'arrête pour demander des hôtels pas très cher à deux hollandais du coin, un couple, en vélo. A 6h00 du matin. Ce couple a l'air totalement déchiré. Et c'est la que me revient "mais là bas, c'est légal...". Il faut savoir qu'à Amsterdam, aucun arbre ne peut respirer : tous les vélos du monde sur garés dessus. Il y a 10 fois plus de vélos que de voiture là bas. C'est probablement ce qui fait qu'il y a très peu de femmes obèses la bas : elles font toutes du vélo.
Une petite balade matinale à jeun, nous voici à Amsterdam.

Amsterdam

En s'étirant à moitié le long du chemin, on aperçoit pas mal de trucs rigolos. Des choses du coin ou du pays. J'ai pas pris mon appareil à notre plus grand regret...
Première chose qu'y m'épate : des sortes de pissoirs en plein milieu d'une place... "Mais c'est QUOI ça !". Arrivé devant le Burger King, on avait tous ce qu'on peut appeler "la dalle". Je ne suis vraiment pas fana des macdo etc, mais il y a tellement de monde qui me dit "c'est différent, c'est mieux, c'est ci, c'est ça...". Allez, va pour un Burger King. Le mec qui n'a jamais touché de sa vie à un hamburger de cet établissement :


JE L'AI !

Bon, je pourrais dire qu'on a mangé au Burger King, c'est sympa. Mais c'est gros. C'est vrai que ça a un meilleur goût qu'au Macdo, mais ça reste de la merde, ouvrons les yeux s'il vous plaît...
La serveuse qui ne m'avait pas vu par terre car elle était en cuisine, est arrivé, et a vu un type se lever de nulle part pour commander un menu. Même pas étonné, c'était sûrement un con de français ! Faut dire que beaucoup de gens nous regardaient dans la rue. Peut-être était-ce du à l'accent de notre langage, ou peut être était-ce notre style !
Ben ouais, ils sont tous blonds là bas... (comme les blonds de Gad...).


Une envie de nettoyer cet endroit dégueulasse.

En sortant du "resto", deuxième moment éprouvant à Amsterdam : un mec en roller. La quarantaine. Nom de dieu, il m'a redonné envie de faire du roller quand je l'ai vu celui là.


Non, vraiment, il me donne envie de reprendre.


Petit sac à dos bleu, un mec en torse nu, avec un moule-bite (vous me pardonnerez l'expression), qui était remonté à la raie de ses fesses. Il roulait d'un pas élégant, en direction de je ne sais où. Anywhere ! "Sacré nom de dieu, c'est pas légal pour de faux ici... Ils font vraiment pas semblant ici." J'allais être dépaysé, je le sentais bien.

Next !

Un ami en France nous a appelé entre temps, pour nous dire qu'il connaissait un hôtel sympa dans la périphérie d'Amsterdam. Ni une, ni deux, (ni trois), on file pour la banlieue. Les tarifs en général sur Amsterdam dépassaient les 100 euros par personnes et par nuit, il était hors de question pour nous de débourser une telle somme.
En cours de route, on élabore un plan, qu'on garde bien en tête... En jouant un bon rôle de comédien, on devrait s'en tirer correctement. Arrivé sur une sorte d'air d'autoroute, l'hôtel avait l'air sympa. Deux voitures, une près du parking, une près de l'entrée.


C'est parti mon kiki...


Les prix ici : 100 euros par personne, pour une chambre pour deux personnes. On prend deux chambres pour huit, en affirmant que nous ne sommes que quatre. Il fallait juste avoir la chance d'avoir des chambres avec un accès par derrière l'hôtel, sinon, c'était impossible pour nous de rentrer. Ça passe, il ne reste plus qu'à passer discrètement pour découvrir nos chambres.. voisines.

Carte magnétique, porte coincée qui ne s'ouvre pas, à 8 devant une porte, nom de dieu elle va s'ouvrir... Après la sixième main, en panique, pour faire ouvrir une pu*** de porte, ça passe !
Et en avant pour découvrir la taille de la chambre...

Une SU-PERBE suite ! Trop de place ! Un grand lit, à trois dedans à l'aise, un canapé...

Grande la chambre, grande...


La plus grande partie du travail est réalisée... Tout le monde est casée dans une chambre. J'ai mis la pression pour ne pas me taper Jeremy. J'avais prévu le coup en prenant des boules quies, mais même. Jeremy, il est sympa le jour. La nuit, je préfère éviter d'en parler.
Une bonne sieste était nécessaire pour pouvoir récupérer, et préparer une nuit blanche.

Christopher et Nour, les buveurs de RedBull (autorisé en Belgique), n'ont pas fermé l'œil. Étrange.

Et c'est parti pour le centre ville d'Amsterdam !

Belle vue de nuit d'Amsterdam


Une autre chose, ce soir là, énormément de gens en blanc. Mais pourquoi ? Tous habillé en blanc... J'avais une idée en vue, mais j'ai préféré intercepter deux filles (blondes, sans blagues).
"We're going to Sensation White, are you going with us ?". La blague, Sensation white, un événement encore plus énorme que celui que j'ai loupé au stade de France. Je me dis qu'il faut que je le fasse dans ma vie au moins une fois. Je le ferai, c'est obligé. Sensation white, c'est ça :

Loupé ! Merde !

Des milliers de personnes dans un autre monde.
Un évènement que je ferai je pense l'année prochaine. Enfin, pas grave, je me rattraperai autrement sur ces deux évents !

Ce qui est amusant, c'est que là bas, tout le monde fume des pétards (normalement, on appelle ça autrement, mais je vais appeler cette substance illicite : pétard). Dans la rue, devant la police même, les caissières fument, enfin, c'est un peu choquant et dépaysant. Au fond, c'est amusant.

Ce qui est appelé CoffeeShop, n'est pas un magasin ou on vend du café. Ce n'est pas non plus le concurrent direct du StarBuck Coffee. C'est tout simplement le marchant de substance qu'on ne trouve pas en France...
Nour prend le soin de tester des champignons hallucinogènes, il verra bien l'effet... La vendeuse précise bien : "very funny you'll see". Amusant. Elle précise aussi que si ça part en sucette, il faut lui donner à boire et de la vitamine C. Pour ça il va se démerder, j'en parlerai plus tard, car cet énergumène est parti en Live ! :D

La balade continue au sein d'Amsterdam. Obligé de passer par le quartier rouge, avec sa prostitution, qui là aussi est autorisé. Les filles d'Amsterdam sont d'une qualité différente du bois de Boulogne... C'est plutôt amusant de voir comment elles tentent d'attirer le client. Mais bon, à voir tous ces gens devant... Et peut être la honte du mec qui rentre dans la pièce ou se trouve la prostituée devant tout le monde, pour le voir ressortir 15 minutes après... J'oubliais qu'à Bruxelles, quartier des grosses racailles, il y a aussi un quartier rouge. Je dirais plutôt quartier noir. En passant par là en voiture, le quartier craint. C'est malfamé. C'est sombre... Et quand tu vois tous les clients, les mecs du 93 qui vont en Belgique juste pour ça, c'est horrible. C'est sale, ça dégoûte. Néanmoins, j'ai tenté une photo, sachant que c'est interdit, et que j'ai tilté qu'un MAC aurait pu me voir et... je ne préfère pas y penser.

- Flashback à Bruxelles -

Une racaille du 93 a même dédicacé ce mur, comme quoi.


Rentré à je ne sais plus quelle heure, tout le monde a rushé son lit. Je me suis permis d'oublier quelques passages de la soirée ;)
Levé à 10h00, j'avais mis le réveil pour pouvoir bénéficier du petit dej gratuit. On leur a deja volé une chambre, j'allais pas me laisser gratter mon ptit dej... Premier arrivé, premier servi, 4 places pour le petit dej, 8 candidats... Mais un seul réveil :)
Prêt pour ma dernière journée.

Une balade dans les rues d'Amsterdam, de jour. Quelques photos, quelques visites de magasin, eux aussi ils font les soldes. Pas terrible terrible. Les boutiques sont mieux en France. Quand aux légendaires filles hollandaises, certes, il y en a vraiment des très belles. Je refusais de le croire, mais je peux maintenant l'affirmer, les filles sont plus jolies en France.

Nour décide de manger ses champignons. Ses fameux Mushrooms. La gueule des champignons ne donne pas vraiment envie. Mais il les croque. Un a un. La dame a dit que si c'est la première fois, un champignon suffit. Bon, Nour a claqué la boîte... Il était donc près à avoir des hallucinations sur le chemin du retour...
La journée se termine, on doit décoller à 16h00. Retour noir annonce bison pas futé belge. Il faut rentrer. Nour commence à chauffer. C'est pour ça, pas bête, on en voulait pas dans notre voiture, on savait qu'il deviendrait insupportable ;)

On suit donc la voiture de Ben et Barette devant, avec Nour et Christopher à l'arrière. Au loin, on voit la voiture qui ralentit, et un livre qui vole par la fenêtre, avant de s'étaler sur le carrefour. La voiture qui s'arrête, Ben qui va chercher le bouquin de Nour... C'était Julien qui le chauffait.
Et puis quelques minutes plus tard, une fois que les voitures sont reparties, Nour ouvre la portière, sort, et revient en rigolant. Il avait envoyé les vêtements de Julien dans la flotte... (A Amsterdam, yen a, sisi). Obligé d'aller chercher des balais pour récupérer ses vêtements bouseux. Julien qui a eu la chance de ne pas finir en slip...

Un retour en musique, qui s'est bien terminé vers minuit sur Paris. J'ai pris le soin de fermer les yeux quand nous sommes passés par la Belgique, pour me rappeler ô combien ils sont bêtes ;)

Avec une organisation qui tend plus de 0 que de 1 (comprendront nos amis les mathématiciens), c'était vraiment sympa, et je pense, probablement à refaire. Mais sans Julien, qui va décoller pour San Diego bientôt ! On ira le rejoindre de toute façon.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu devrais poster la vidéo du morceau que tu aimes, peut-être qu'un de tes lecteurs connait =O

Vincent a dit…

Mais il m'est arrivé mieux que ça, tu vas voir, j'en parlerai bientôt ;)