lundi, juin 16, 2008

Guillaume Musso - Parce que je t'aime


Toujours abonné à un revendeur de livres, j'ai dû faire mes achats obligatoires et tenir mes engagements.
Deux livres, que j'avais acheté il y a de ça un peu plus de deux mois.
Parmi ces deux romans, un ouvrage de Guillaume Musso, dont les critiques étaient visiblement bonnes sur différents magasines et journaux populaires.

L'accroche de ce roman qui n'est autre qu'un polar est plutôt attrayante, voyez plutôt :

On se demande ce que Musso veut nous faire
comprendre quand on regarde cette couverture.


Ils formaient l'image même du bonheur : Mark, le psychologue que le tout Manhattan s'arrachait, Nicole, la brillante violoniste et Layla, leur petite fille de cinq ans. Et puis Layla a disparu. Sans laisser de traces. Leur couple n'a pas résisté à ce drame. Cinq ans après, l'incroyable se produit : on a retrouvé Layla, exactement au même endroit. Vivante, mais plongée dans un étrange mutisme. Où est-elle allée ? Avec qui ? Et surtout, comment est-elle revenue ?

Par manque de temps à cause d'examens et autres, il me manquait de temps pour lire. Aujourd'hui, c'est à peu près pareil ! C'est donc dans le train que j'ai lu ce livre, car ça me manquait de ne pas me plonger dans une histoire.

J'ai lu ce livre en 3 jours, et je l'ai adoré.

L'histoire de deux psychologues au passé plutôt difficile, réussissent plutôt bien leur vie. Jusqu'au jour ou l'un d'entre eux, Mark, se fait enlever sa fille. C'est alors qu'il décide de ne plus rentrer chez lui tant qu'il ne l'aura pas retrouvé. Il se retrouve dans la rue à boire, et à arpenter les rues. Si sa fille souffre, il veut souffrir avec.

Guillaume Musso fait ressortir énormément de sentiments à travers ce livre, vraiment touchant. Pour certains livres, il faut plusieurs pages avant de rentrer vraiment dans le bain. Ici, après la première, on s'accroche déjà.

Guillaume Musso a ponctué son histoire de plusieurs flashbacks qui nous font comprendre le passé des principaux personnages. Et ainsi, on peut ressentir ce qu'éprouve Mark, alors qu'il a perdu sa fille, son unique raison de vivre. Chaque début de chapitre démarre par une petite phrase, écrite par une personne connue, philisophe ou scientifique. Ce qui est dit est tellement vrai.

Dans ce livre, on comprend à quel point la vengeance est inutile. Dans la vie, on pourra tous compter plusieurs déceptions. Un décès, une rupture, un vol, un crime, et d'autres choses. Des évènements qui pourront nous donner l'envie de vengeance. La vengeance, c'est pour beaucoup l'unique moyen de se soulager. Une fille perd l'unique personne qu'il y avait dans sa vie, sa mère, à cause du mensonge d'un médecin corrompu. La seule chose qu'elle éprouve, qu'elle attend depuis des années, c'est la vengeance. L'envie de le tuer, car sa mère est passée dans l'autre monde. Toutes ces années ou elle a attendu ce moment, elle errait sans réèl but. C'est l'un des psychologue qui lui fera comprendre qu'elle veut tuer le médecin pour se tuer elle même, après tout ce temps perdu, d'errance et de solitude.

Pour oublier ces douleurs, il faut savoir pardonner. Peut-être pas pour la personne qui nous a fait mal, ou nous a trahi, mais au moins pour soi. De toute manière, pour toutes ces choses là, il faut savoir que la roue tourne. La vengeance est inutile. Pour ma part, j'évite ce genre de comportement, car il est vrai que ça n'apporte que des ennuis au final. A quoi bon se venger, alors que le mal est déjà fait, si ce n'est que pour se mettre un peu plus dans le pétrin. Et après vengeance, il n'est pas du tout sûr que le mal s'en aille définitivement.

Pour les quelques coups dans le dos que j'ai reçu durant ces dernières années, même si j'en n'ai reçu que très peu, et c'est tant mieux, je n'ai pas cherché à me venger. Certes, j'y ai déjà pensé, et je sais très bien que pour chaque déception ou évènements qui ont porté atteinte à mon honneur ou à moi-même, j'aurais pu rendre ce que l'on m'a fait, au double, ou au triple. Aussi longtemps qu'on médite sa vengeance, on garde ses blessures ouvertes. La vengeance ne remplace rien.

Ne soyons pas stupides, nous ne sommes pas des enfants. Être rancunier ne procure pas du tout la force mentale. On ne perd pas la douleur en la transmettant à quelqu'un d'autre. Maintenant, à chacun son raisonnement. Pour d'autres, inutile de réfléchir. On passe à l'acte, généralement dénué de sens, tant qu'il fait mal, quitte à en venir aux mains. Ainsi, le mépris reste la meilleure forme de vengeance.

Je me félicite d'avoir ce côté de jugement de la situation ou de pensée, plutôt que de passer par la voie la plus directe, la plus simple, et la plus ridicule.



L'histoire est d'autant plus palpitante que la fin est surprenante.


Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées de notre vie, il n'y a pas de signalisation.


Aucun commentaire: