dimanche, juillet 27, 2008

Le fameux weekend de Sancerre

Sancerre, la ville des bons vins. Je ne suis qu'un petit amateur, et pourtant, le Sancerre a du goût !
Par la même occasion, je vous conseille les Sancerre de chez "Millet". Un grand cru...

Sancerre ? Mais c'est ou !


Agrandir le plan
Te casse pas les fesses, c'est juste là...



Un weekend mi-juillet assez grandiose, qui nous fait presque oublier ce qu'il se passe à coté, dans notre vie quotidienne. Ce petit weekend de deux jours, deux nuits, était tellement bien que je pourrais le classer parmi les dossiers vacances d'une semaine. Je préférerai presque passer plusieurs weekend comme ça, que de passer des vacances d'une à deux semaines.

Départ vendredi soir 20h00. Ça va nous faire arriver à 22h00 en roulant bien... Marc ne veut pas trop me laisser le volant, je roulerai trop vite... Bon, ok, t'excite pas, c'est bon...

Une fois arrivé dans l'allée de chez Christophe, ça nous donne :

Vendredi soir !

Ya du monde sur place déjà, on est pas arrivé les premiers ! Les deux Nathalie, Christophe & Nico, et bien sur Élodie, la fille qui fait les gâteaux... Le barbecue chauffait déjà. Bon, il est 22h00 quand même, ça paraissait logique. A peine arrivé, ça charrie dejà. Ca fuse. Nom de dieu, les vannes, c'est Christophe qui prend cher.
On était là pour passer un weekend de folie, alors autant commencer en chantant... Je les ai saoulé pour qu'on aille faire un karaoké, en contrepartie, je suis le cap'tain de soirée... "T'es lourd Vinz, demain on a une grosse journée..."
Avec une heure de route, on arrive dans la ville de Bourges aux alentours de minuit.

Une sorte de BAR-billard. Allons, rentrons. Quelques jeunes à l'allure de la campagne (la mode de Paris d'il y a deux ans, le temps qu'elle traverse les champs). Bon, quelques racailles, ce qui m'a étonné aussi. Et des vieux beaufs, gros bras marcel, cheveux rasés... Des cakes, mais bon, on les apprécie, chacun son style...

Une ambiance sympathique à l'intérieur. On croise d'ailleurs par la même occasion deux copines de Christophe, Céline & Cathy. Aussi délirantes que lui d'ailleurs, on voit tout de suite qu'on est pas à Paris. La mentalité est vraiment différente.
A peine assis, Christophe me chauffe pour aller chanter. Chanter quoi ? C'est parti...
Mais là, je reçois un SMS...



Mais pourquoi il m'envoie ça à cette heure ce nanard ?


Bon, la blague, je la connaissais, elle vient de moi... Quoi faut avoir honte ? La preuve, elle se diffuse par SMS ! Maintenant, faut comprendre le contexte. Revenons à notre nanard. Bon, j'ai pas trop le temps de répondre, on verra plus tard... Et là, je me retourne pour regarder qui étaient les gens qui nous entouraient. Nom de dieu, Fabien était assis à une table avec une dizaine de ses amis ! Ce type est dans ma promotion à Paris. Le monde est petit ! "Naaaaaaaaannn !!! Qu'est ce que tu fous là !". Ce mecton habite le coin en fait. Dans cette ville même, j'y avais pas pensé. C'est énorme. Alors je présente ma troupe, et il me présente à la sienne. C'est une soirée qui commence plutôt bien...
De retour vers le micro, en compagnie de Fabien et de Christophe, le propriétaire du BAR nous dit que le karaoké est annulé ce soir...

Il me fait une blague Jacky ?


- Pas de ça chez nous, vous avez un micro, pas besoin d'écran et de paroles pour chanter...
- Vous voulez le micro pour chanter ? Allez y, mais je suis pas responsable.
- Ok...

Et là, c'est Christophe, de Sancerre, paysan dans l'âme, ne cesserai-je de répéter, qui s'empare du micro... Il y avait un fond de musique banal, je m'attendais à chanter du Gilbert Montagné, quand Christophe se met à chanter une chanson paillarde. L'enfoiré, il démarre plutôt fort. Je ne préfère pas mettre les paroles sur le blog, ne m'en voulez pas.

Toutes les tables se retournent pour écouter Christophe parler de sa zigounette au micro. Je m'attendais à une réaction parisienne "quel bouffon". Finalement, tous les gens étaient mort de rire. Amusant ! Ne connaissant pas trop les paroles, j'ai préféré applaudir pour mettre le tempo.
Ah oui, j'oubliais. N'étant pas du coin, nous autre parisiens, Antoine, Marc et moi, nous permettons de faire ce qu'il nous plaît à tout point de vue.

Au fur et à mesure, les gens partaient. On commençait vraiment à être les derniers. Une dernière tournée pour tout le monde, et un cocktail sans alcool.
C'est bon, on est les derniers. Les propriétaires ferment les lumières, même au dessus de notre table, pour nous forcer à sortir. Nous n'avions même pas fini notre verre... Finalement, on est sorti, pour continuer à parler dans le parking.
Le matin, j'avais passé les partiels. Levé très tôt donc, et quelque peu stressé, j'étais assez épuisé, en sachant ce qu'on allait faire le lendemain, à 8h00... "Debout dans 5 heures les mecs, n'oubliez pas".

Puis, le 4 heures du mat' arrive. On parle toujours sur le parking.
Soudain, on entend un gros bruit, à moins de cent mètres. Quelque chose qui se cognait contre de la taule peut être. Ca venait du concessionnaire Hyundaï à coté. Seulement dix secondes après, une voiture qui en collait une autre, comme si celle de derrière poussait celle de devant. Je ne sais pas si c'était l'heure ou autre chose, j'y comprenais pas grand chose, on regardait passivement les deux voitures à plein régime s'échapper du Hyundaï.
Une troisième les rejoint après, et s'enfuit en prenant la même direction que les deux précédentes. Bon, cambriolage en direct. Les deux premières voitures sont passées près du parking, et l'un des chauffeur s'est mis à hurler "N'appelez pas les flics bande de fils de p*** !".
Plus de doutes, ce n'était pas un accident... "Bon, on ferait mieux d'y aller".
Puis quelques conneries fusent oralement, finalement, 5 minutes plus tard nous étions au même endroit. Et là, c'est l'œil de Nicolas qui repère la troisième voiture faire trois fois le tour du rond point : une sorte de ronde. "Bon, on se casse". Une fois en voiture, le bandit quitte le rond point pour rejoindre le parking que nous étions en train de quitter. Sans doutes pour relever nos plaques d'immatriculation. Un gangster, comme dans les jeux vidéos... Assez baraque, mal rasé, les cheveux rasés, la tête du malfaiteur...


Quelques ressemblances...
Mais moins bien rasé, et plus baraque.


Selon un CRS du coin, l'enquête est en cours. En gros, il n'y aura rien. Arrivé au chalet de Christophe, on prend tous un lit. On prend soin de ne pas réveiller Elodie qui dort déjà, elle bosse demain. Antoine est pris d'un fou rire, il ne peut s'arrêter. Marc pue des pieds, on n'a plus que 3h30 de sommeil. Tout le monde s'endort. Au bout d'une heure, Antoine et moi commencions à communiquer à propos de Nicolas : "Mais c'est une alarme ce mec...". Si on pouvait mesurer au décibel près son ronflement, ce serait pas de refus...
Bref, le lendemain était super difficile. Christophe a crisé un peu la veille, sa copine ne dormait pas, il allait se faire tuer... ;)

Tout le monde debout, ptit dej'... Ce qui nous fait passer à...


Samedi !

La journée allait être dure. C'était journée Canoë. J'avais pris ma paire de pompe, un débardeur pour éventuellement bronzer... Le temps n'était pas terrible, c'est ça qui était dommage. Il faisait assez frais. La météo prédisait que ça allait se lever. Mouais, pas trop non plus, on pouvait voir des nuages à perte de vue.

On était assez mort. Enfin, j'étais plus cuit niveau fatigue. Les autres étaient cuit niveau cuite... Fallait se porter volontaire pour être cap'tain de soirée ;)
Rendez-vous à neuf heures. Il est moins 10, tout le monde se douche. On va arriver en retard, c'est clair. On monte dans la voiture, et on y va en dix-septième de douzième. Arrivé, 9h15. Une fille nous prend en car, direction le point de départ des Canoës. Des gens étaient deja sur places. On écoute attentivement les consignes en dormant. Il fait frais.

Le principe de cette expédition est de faire quelques kilomètres en canoë, et de descendre la Loire. Notamment une technique de bronzage intéressante ! Départ : Pouilly. Arrivée : Cosne. Distance plus de 25 km.

On prend deux Canoës, un de deux places, et un de trois. Ca va être tendu... Marc et Christophe montent ensemble. Je prend l'autre canoë, avec Antoine au milieu, et Nicolas devant. Je me met à l'arrière pour diriger le Canoë. Un vrai bronx, impossible. On était lourd en plus, et une fois à la dérive, le moniteur nous dit "bon, bah bon courage, et puis de toute façon c'est clair que là, vous allez être trempé".
Perte de sang froid, je commence à rager, j'aurais du prendre mes claquettes, je vais tout défoncer. A force de tourner sur nous même, je n'arrivais pas à diriger l'engin avec le courant, on s'arrête juste en face. Christophe et Marc, qui avaient passé la première chute d'eau, nous attendaient avec impatience, car ils savaient que ça allait partir en cacahuète. Les enf...oirés.
Nicolas prend le gouvernail, je prend la première place. Généralement, celui qui va devant, c'est celui qui rame le plus. On se rapproche des rapides... J'admets avoir péter les plombs à nouveau, car on avançait pas (Antoine et moi ne sommes pas expérimenté). Nicolas laisse paraître quelques faiblesses : au lieu de prendre le rapide de l'avant, c'est-à-dire à la verticale, on le prend à l'horizontal... "Bon dieu Nico, on va carrément se retourner !" : PÉTAGE DE PLOMBS.

Marc et Christophe au loin, retourné en train de nous regarder... Nous trois, en galère... Le canoë se retourne légèrement, on commence à prendre le rapide plutôt bien "droit". Ce "batard" s'enfonce dans l'eau, Vincent, première position, sort du bain. Horrible. Bon, pour moi c'est mort, tout est trempé. On se pose sur une terre près du rapide.


Trempé de haut en bas...


Au bout d'une demie heure, on n'avait fait que 100 mètres ! Quelle performance, du tonnerre de Dieu. On fait une pause pour vider le Canoë, yen a vraiment trop dedans là...


On s'apercoit qu'on s'est arrêté dans des sables mouvants. En effet, l'effet est troublant. Quand tu bouges, tu t'enfonces. Quand tu bouges pas, tu t'enfonces pas. C'est, je crois, l'air que tu libères du sol quand tu bouges, enfin, je ne suis pas géographe, et je n'ai pas fait l'amour à la terre à l'âge de 10 ans, comme Paco Rabanne... (Aucun rapport me direz-vous, ce n'est que la transition de la suite).


C'est parti...



On se rend compte dès le début, vu le faible courant, que ça ne va pas être facile. En effet, avec le peu d'heures dormies en semaine avec les révisions, et surtout la nuit précédente, j'ai envie de dire que je n'ai plus de jus pour avancer... Nicolas ressent un niveau de fainéasse assez puissant dans son canoë, et lance même une demande aux autres "Bon, on fait des changements ?".

Pas trop de réactions de ma part, j'étais cuit, je ne pouvais qu'approuver. Quelques minutes plus tard, je me mets en maillot de bain, et rejoint Christophe dans la flotte.
On procède à quelques changements, et puis je me réveille au fur et à mesure. La flotte en revanche était super bonne. La température, et pourtant il y avait un petit courant, était très bonne. On approche de midi : petit creux... J'avais les deux gros réservoirs en plastique, et étais avec Christophe dans un des deux canoës. Christophe, qui dormait avec son chapeau de paille mexicain, pendant que je ramais comme un esclave. On décide de se poser sur une sorte d'îlot. Les trois devant se posent, et commencent à s'installer. Christophe et moi, en retard car nous n'allions pas vite (il ramait trop fort), décidions de les laisser s'installer et de se barrer avec la bouffe plus loin... On voyait qu'en face, l'appel du Saucisson commençait à faire mal au ventre, ca gueulait, trois personnes en train de péter un câble. Au fond, c'est vrai que c'était amusant, puisque nous avions les vivres ! On s'installe, on pic-nic "proprement", et on commence à se poser, sous un soleil qui commence à se montrer.


Bien choisir son itinéraire, pour ne pas tomber à Saint Nazaire...



Christophe décide de s'enfuir près des buissons pour parler aux animaux (ce passage n'est pas tout à fait compréhensible).

Le soleil tape, on repart. Après quelques baignades rapides pour un rafraichissement, on constate qu'on n'a plus d'eau pour toute l'après midi. Trop soif en plus, horrible.

Olé, poncho.


Enfin, on met les amarres, deuxième session, c'est parti.

Christophe et Nicolas décident de se barrer en douce, avec les réservoirs. En plein milieu de la Loire, ce qu'ils appellent : "une porte". Une porte, c'est passer entre deux obstacles. Ca peut être des troncs d'arbres enfoncés dans l'eau, ça peut être un passage qui se fraie en dessous d'arbres blindés de moustiques... Dans leur cas, il s'agissait d'un tronc d'arbre qui bougeait plutôt pas mal, puisqu'il y avait un courant assez fort. Pendant ce temps, Marc-Antoine et moi montions à bord de notre petite navette. En même temps, on les regarde partir, et prendre leur porte.

Et puis on entend crier assez fort... "On se retourne là, accroche toi !". Ce neuneu de Christophe avait pris sa porte à coeur, tellement à coeur qu'il l'a même trop bien prise. Un tronc dissimulé sous l'eau les a soulevé, puis retourné.

Ce sont deux personnes qu'on voit hurler, mais mortes de rire.

Ce sont nos vêtements dans les réservoirs qu'on voit partir au loin dans la Seine.

Qu'est ce qu'on fait ?

Pas de pitié, on sauve les réservoirs. Alors qu'eux de leur côté, étaient accroché à une branche, le canoë retourné, plein de flotte... "Trop fort !" Bravo les gars. Une fois l'équipement rattrapé, on a tenté de revenir en arrière contre le courant. J'avais le gouvernail en main. Rien à faire, impossible d'arriver sur eux. Le courant nous emportait ailleurs, on avait beau lutter, on ne pouvait pas les rejoindre. Par je ne sais quel moyen, ils ont récupéré leur canoë dans un sens plus convenable, sont montés dedans "à l'arrache", alors qu'il était à moitié plein, et on a accosté un peu plus loin... Décidément, on avancera jamais ! En déjà trois heures de temps, on n'a pas fait le tiers. Alors on se met à vider le canoë, et on commence à prendre une nouvelle route, cette fois plus sérieuse.

On déconne pas maintenant. Antoine, devant.


Il faut qu'on se donne plus, ça ferme à 22h00... :D

Pour la motivation, quelques petits sprints entre rameurs, le premier qui passe le pont, etc...

L'après midi passe. Des fois Christophe dort dans son canoë, trainé par n'importe qui. Des fois, je vais dans l'eau et me fait trainer par un canoë ! Les coups de rame de Nicolas sont tellement puissant qu'ils nous pètent les reins. On croise des gens sur le chemin. Quelques petites blagues pas trop marrantes, et on continue le chemin.

Deux heures plus tard, on décide de prendre une pause. La fatigue commence à se sentir, on s'en voit pas le bout. Le courant est vraiment très faible. Le soleil tape, nos gorges sont sèches, on n'a pas d'eau. Au loin, derrière des arbres, on peut entendre des rires de filles...

Un petit coup de sifflet pour voir de qui il s'agit. Puis, une communication s'établit, suivi d'un coucou sympathique. Je ne sais plus comment c'est arrivé, mais à un moment donné, yavais 4 paires de fesses exposées au soleil, avec des filles qui criaient. Je n'ai pas cité de noms, nous étions 5, seuls 4 mecs étaient assez zinzins pour faire ça, on va dire que c'est leur choix...

On continue le chemin. On est vraiment lessivé là. C'est terrible. Plus loin, une autre pause. Il est trois heures de l'aprem, on se fait une autre petite pause. Puis à un moment, je me retrouve seul sur un canoë... Et des pieds qui m'empêchent de me pauser. Ah ouais ? Très bien. Je me barre seul avec le canoë trois places, et leur laisse derrière moi un canoë, quatre pignoufs, deux réservoirs. "Obligé, ils vont couler !".

Et puis je m'enfuis, rira bien qui rira le dernier !

Cassos...


Je ne sais pas comment ils ont fait, toujours est t'il qu'ils étaient à deux sur un siège, avec Antoine devant, des réservoirs entre les deux, j'ai rien compris. "Quand on ramait, l'eau rentrait presque, c'était limite". En revanche, quand ils étaient parti, avec 4 pagaies, je peux vous dire qu'ils ont plutôt bourlingué...

Voici la composition : Antoine devant, Marc et Christophe au milieu, et Nicolas au gouvernail. Des réservoirs par ci par là. En gros, c'était quelque chose comme ça :




Assez représentatif, non ?



Je tentais de leur échapper, mais un sorte de courant me faisait tourner en rond. Ramer seul, c'est pas si simple.
Résultat... Marc arrive et tente de me couler : accepté, pour lui faire plaisir.
Bref, on se grouille de rentrer, car là franchement, on n'en peux plus. On arrive vers 17h00 après quelques portes, quelques ponts... Quelques rires aussi !
On accoste à l'arrache, allez on rentre et on boit quoi, j'en peux plus...
Christophe et Nicolas sont de sortie ce soir pour une crémaillère. Je reste au chalet avec Marc-Antoine. On va manger sur Sancerre dans un restaurant sympa.


Une place sympa. Pas mal de vieux, enfin bon.



On rentre, des vraies lavettes. Au lit quoi... On devait rejoindre les deux autres à leur crémaillère, un autre jour la crémaillère... La seule chose qu'on craint, c'est que ces nanards nous réveillent à la trompette dans la nuit. Alors on prend soin de leur dire d'être sympa ce soir... La veille on n'a dormi que quatre heures, aujourd'hui, on vient d'enchainer plus de 25 kilomètres... On dort, on dort tellement bien... Les moustiques, allez y si vous voulez, on s'en fou...

Les heures passent, et soudain arriva ce que vous attendez...

Dimanche !



Le lendemain, on se réveille vers 11h00 je crois, je sais même plus à vrai dire. Mais quel sommeil de plomb, je pense que pour les autres aussi, ça nous était pas arrivé depuis... perpette ! Personne n'a entendu le ronflement terrible de Nicolas qui fait tomber les tableaux (ce mec est dangeureux, faut rien de fragile dans les chambres quand il est là).

Deuxième chtit barbec ? C'est parti... Mais tout d'abord, une partie de pétanque, sous un fond musical assez... classique. OUI, de la musique classique, à fond les enceintes, c'est juste Élodie qui pétait des câbles à l'intérieur, enfin, ça ne nous a pas empêché de jouer notre partie en fanfarre ! Puis, les deux Nathalie sont arrivés, on a fait péter le barbecue (expression de qualité, vous remarquerez).

L'après-midi, tout le monde à la piscine, histoire de parfaire le bronzage... ;)


Pas de pitié, entrée à deux euros !
La piscine de Sancerre connue pour... rien du tout à vrai dire. Cathy et Céline nous rejoignent.

Après-midi plutôt sympathique une fois de plus. Une soleil qui fracasse, des crèmes qui sont les bienvenues. Une fois les quelques plats sur l'eau passés (c'est pas forcément moi), les plongeons, les noyades de Cathy...

On termine la soirée à Sancerre devant une bonne petite glace. La serveuse ehust longue, et n'a aucun sens de l'humour. Elle ne représente pas du tout l'habitant sancerrois qu'on imagine !

Enfin, plutôt cuit, on se rentre... De retour au chalet, on prépare les bagages, et on taille !


De retour, c'était un sommeil profond... et mérité. Ces petits weekend de quelques jours, vraiment résumés à l'essentiel, sont des crises de rire continues, du soleil, de la bonne humeur (ouais...). Vivement qu'on y retourne... Et c'est prévu la semaine prochaine, on verra bien :)

mardi, juillet 22, 2008

Ah, les mathématiques...

Ah les mathématiques, ça explique tout...


Tout bonnement j'ai déjà demandé ce que voulait dire, se donner à 100%?

Et comment font ceux (ou celles) qui se vantent de se donner à PLUS de 100% ?

Voici une explication scientifiquement prouvée qui peut donner à réfléchir...

Si l'on considère que:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Correspondent à :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

Alors faisons des comparatifs :
- T R A V A I L = 20+18+1+22+1+9+12 = 83%
- E N G A G E M E N T = 5+14+7+1+7+5+13+5+14+20 = 91%
- C O M P E T E N C E = 3+15+13+16+5+20+5+14+3+5 = 99%

On s'approche du résultat, n'est ce pas ?
Alors continuons :
- A T T I T U D E = 1+20+20+9+20+21+4+5 = 100%
- D I S C I P L I N E = 4+9+19+3+9+16+12+9+14+5 = 100%

Impressionnant, non ?

Continuons donc :
- V A N T A R D I S E = 22+1+14+20+1+18+4+9+19+5 = 113%

Là, on vient de péter le 100% !
Voyons jusqu'où cela peut nous mener...

- LÉCHER LE CUL = 12+5+3+8+5+18+12+5+3+21+12 = 120%
- CIRER LES POMPES = 3+9+18+5+18+12+5+19+16+15+13+16+5+19 = 133%
- SUCER LE BOSS = 19+21+3+18+12+5+2+15+19+19 = 173%

Alors la prochaine fois que quelqu'un (e) vous dira :

'Moi, dans mon travail, je me donne à plus de 100%'

Vous saurez pourquoi !

Pardonnez moi toutefois sur ce léger dérapage au niveau du vocabulaire, ça ne se reproduira plus !

lundi, juillet 21, 2008

14 Juillet sur Antony

J'ai passé le 14 Juillet à Antony pour le feu d'artifice. Il était plutôt sympathique, si vous pouvez voir quelques images tout d'abord :

Joli tout de même, non?

Le feu d'artifice s'est déroulé près du parc Keller, presque sur Chatenay-Malabry.

Des jolies traînées de couleur.


Beaucoup de monde, plus de place pour se garer. C'est le 14 Juillet. Les gens qui roulaient du coup se sont arrêté sur la route, créant des bouchons, mais bon, ils s'en moquent puisqu'ils ont une belle vue !


Voici une vidéo qui en rassemblent plusieurs petites :

Une vidéo sponsorisée par le RC Lens, et commentée par Trapatony évidemment.

Toutefois, une chose que l'on peut regretter, des adolescents abrutis présents dans la foule. On l'a tous été, mais peut être pas aussi abrutis que ce soir là. Un pétard du type "Mammouth", les gros pour ceux qui ne connaissent pas trop les modèles, a été jeté sur la foule, à la fin du spectacle, un pétard qui est retombé sur une petite fille qui n'avait selon moi même pas 5 ans. Elle n'avait visiblement rien, mais bon, les parents en panique, la fille qui pleure, c'est navrant de se lancer des défis stupides pour épater la galerie...


Quand au feu d'artifice de Paris, le lendemain, je l'ai loupé. On voulait y aller en velib', et c'était plutôt foiré. Plus de Velib', la station qui redémarre, plantage système à n'en rien comprendre... On a entendu le feu, mais rien vu. Finalement, on est allé vers la tour Eiffel et des gens rentraient d'un concert de Jennifer paraissait-il. Donc passer à travers la foule (des milliers de personnes, j'avais jamais vu autant de monde d'un coup), c'était désagréable un moment, les flux de chaleur passer près de soi... Le tout à contre-sens !

lundi, juillet 14, 2008

Best of Caméra embarquée


Une vidéo que j'adore, que seuls ceux qui en ont dans le froc peuvent réaliser...

Il faut du cran hein...


Si quelqu'un a deja fait quelque chose de ce style, faites moi signe...

vendredi, juillet 11, 2008

Presto !

J'ai trouvé cette animation vraiment excellente. Drôle et réussi, ce cours métrage s'appelle Presto, le tout, réalisé par Pixar Studios...


Le lapin !

Tasmin Archer - Sleeping Sattelite

Cette artiste n'était pas vraiment inconnue, j'étais surpris.

Même si beaucoup de monde ont buté sur le titre de cette chanson quand je leur balançais l'air... (j'essaye de me justifier !)

Cette chanson, que je trouve très agréable, et probablement l'une des plus belles que je connaisse.

Pour ceux qui ne connaissaient pas, voici le clip musical de Tasmin Archer:

Tasmin Archer - Sleeping Satellite

Et pour ceux qui aimeraient savoir quelles sont les paroles qui planent autour de ce refrain :

I blame you for the moonlit sky
and the dream that died
with the eagles flight
I blame you for the moonlit nights
when I wonder why
are the seas still dry?
don't blame this sleeping satellite


Tout est dit ! Ou presque.

En faisant mes recherches, j'ai donc réussi à trouver. Assez compliqué, voyez plutôt :
Sur cette vidéo, on peut voir inscrit sur l'autoradio "Q-Music". Mais Q-Music, on l'écoutait quand ? Il faisait nuit... Est-ce une radio française ? belge ? hollandaise ? En regardant l'heure à laquelle cette vidéo a été créée dans les propriétés de cette dernière, j'ai vu 00h26. Donc, nous étions en Belgique. Alors, j'ai tapé Q-Music sur Google, et suis tombé sur ce site, flamand probablement. En leur donnant l'heure, j'ai réussi à obtenir le bon titre caché dans la playlist.

Je me suis cassé le cul alors que j'aurais pu demander à Marie la perruque rose Audrey les ongles rouges, ou tout simplement mon voisin ! Christopher qui disait que c'était Texas, enfin.

Mais le mieux, en me baladant sur Dailymotion, et en commentant une vidéo de Tasmin, j'ai reçu un message, qui me remerciait des compliments que je laissais sur cette vidéo. Cette personne n'est autre que Tasmin Archer ! Pas mal, pour quelqu'un qui ne connaissait pas cette artiste un jour plus tôt ! Je communique donc avec elle via messagerie, elle vit en Angleterre. J'essaierai d'en savoir un peu plus sur elle, et de l'écrire ici. En tout cas, elle est très gentille, et ça fait plaisir.

C'était une artiste à la chanson légendaire, mais malheureusement à la carrière éphémère. J'espère qu'elle se relancera... Je vais lui demander :)


C'est lui le coupable !

mercredi, juillet 09, 2008

Where the eagles fly...


Salut à toutes et à tous.

Comme on me l'a demandé, je vous met l'extrait sonore que j'ai entendu quelques fois à la radio, mais dont je n'ai jamais eu le titre...

C'était dans la voiture, sur l'autoroute, en Belgique. Mais comme tout le monde s'en fou (tout comme la qualité médiocre de cette vidéo qui n'a servi qu'à ce que je retienne parfaitement l'air de cette chanson), faîtes marcher vos buzzers, et écoutez donc :

Where the Eagles fly...

Celui ou celle qui trouve (je pense vraiment qu'il n'y aura pas de gagnant), je lui donne mon respect, et plus encore, tout dépend de la personne...
Toutes les personnes à qui j'ai demandé m'ont dit que le titre, c'était "Where the eagles fly" ou encore "Play in the sky".

Évidemment, c'est faux... Bon courage.


mardi, juillet 08, 2008

Amsterdam !

Préparatifs...

On en parlait du weekend. Enfin, ILS en parlaient.
"On part à l'arrache, on sait pas ou, et on campe", "On a pris une tente, on va jusqu'à la plage, et on la plante sur les coquillages !".
Le mieux c'était encore cette conversation de Jeremy, qui essayait tant bien que mal de me convaincre...

- On va à la plage dans le sud !
- Je vais pas me taper 800 bornes aller, et 800 retour, pour un week end les mecs, je vous préviens... A la limite à l'ouest, en Vendée, la Tranche Sur Mer, des coins comme ça...
- Bah, dans le sud quoi, c'est le sud de Paris boulet !
- Ok, tu consultes la carte de la France, tu me rappelles ce soir on en reparle...

Le jour du départ, c'est à dire Vendredi dernier, j'étais au boulot encore, sur Saint Denis. Je ne savais toujours pas ou j'allais partir. Une chose est sûre, je partais avec eux. J'avais acheté il y a huit mois une place pour aller au concert de Guetta au stade de France, vu la taille de l'évènement et les millions investis, ça promettait d'être assez grandiose.


Loupé !

Ca tombait en plein sur ce week end, et Julien qui partait vivre aux États Unis, je ne pouvais pas lui dire que je venais pas. Donc, ce ne sont pas les arguments bidons de Jeremy d'aller dans le Nord vers Marseille visiter les volcans, mais bien ceux de Julien qui passe à ce jour sa dernière semaine en France.

Cinq heures avant le départ, je me pose encore des questions. On part quand, on va ou. C'était vraiment du à l'arrache. Dans un sens, c'est excitant, c'est l'aventure ! Et je reçois un coup de tel de Jeremy, "on part pour Amsterdam, RDV 18h00 chez moi et HOP".

HOP.

J'ai pris ma dernière heure au boulot. Sympa de me là laisser l'chef. Et puis c'est parti, retour express, valise express, batterie d'appareil photo chargée... READY ?

Le point noir, j'avais personne pour m'amener, j'ai dû partir en train sur Issy, rien de plus chiant.
Arrivé là bas, je dois dire qu'avec le boulot, j'étais un peu fatigué. Et les transports y jouent beaucoup aussi, sans rire. Quatre heures de transport pour la journée, mine de rien, ça tue.

Entre temps, j'apprends qu'on ne part pas qu'entre mec, mais qu'une fille se joint à l'aventure, notre belette nationale, sousou. Jeremy, chef régional de l'organisation, est actuellement à la recherche d'une voiture. 8 Personnes pour une voiture, c'est tendu. Je comprend pourquoi une fille apparaît dans le groupe ! Jeremy, malin, mais enfoiré ! "Écoute, tu viens avec nous, et je conduis !" Passons... Elle s'est éclatée autant que nous !


Décollage...

Sousou pour la voiture numéro 1, Barette pour la voiture numéro 2. Je vois que tout le monde se shoot à la boisson énergisante "Burn NRJ Drink". J'en ai bu quelques gorgées, on n'était pas arrivé.
L'effet se fait ressentir quelques minutes après, j'ai la gwache, une journée journée commence :D
Amsterdam, on arrive.

Issy - Périphérique - Autoroute du Nord - Lens (dans les larmes) - La Belgique.

Premier shot...


La Belgique.
Nom de Dieu. Moi qui pensais qu'on parlait du carrefour de l'Europe. La classe à l'européenne. C'est ça la Belgique ? J'avais le souvenir qu'en allant en Allemagne il y a une dizaine d'années, les Belges avaient fermé sur une bonne trentaine de kilomètres la voie de gauche de l'autoroute afin d'y confectionner quelques travaux de qualité, et d'y raccommoder la route. Au bout de 15 kilomètres, on les voyait bosser sur un espace de 10 mètres... "C'est quoi ces comiques, ils ferment 30 bornes de route pour travailler sur 100 mètres avec deux pleupleus, un camion et un rouleau compresseur", "Ouais, mais t'es en Belgique ici", "Ah oui c'est vrai."

Et bien là, c'est pas mieux, je vous laisse deviner pourquoi.

Pas de limitation de vitesse en Belgique.
Mais quand une limitation apparaît...



On n'était pas au bout de nos peine. Arrivé à Bruxelles pour pause dîner, à une heure du matin, il serait temps !

Bruxelles.

Je n'avais jamais vu autant de racailles au m² depuis un séjour à Lyon, quand j'étais allé au centre commercial Part-Dieu. Sauf que là, les racailles provoquaient, depuis l'autoroute par exemple, ou des bouffons accélèrent et décélèrent près de nos véhicules, en faisant des écarts, des doigts d'honneur, bref, c'était un honneur ;)
Passons ce petit moment de défi voulez-vous.

On arrive dans un resto à Bruxelles. Je crois que c'est l'une des tables les plus nulles que j'ai jamais testées à ce jour. Viande à moitié dure, les frites sont meilleures en France. Tu demandes de l'eau, on t'apporte une bouteille d'eau à deux euros. En Belgique, tu ne demandes pas de l'eau en Carafe, sinon tu passes pour un pauvre. Le pain ? Ça n'existe pas là bas. Ils achètent trois baguettes pour la journée, pour 50 couverts peut-être. Nour décide de prendre un cocktail. Tout le monde y a goûté, une substance immonde, au goût de thon pourri. J'ai pris le soin de le sentir, j'ai pas voulu aller plus loin. Prix de cette merde liquide, 7.50 euros. Non remboursés, ils n'ont rien voulu savoir !

On est pas resté longtemps, c'était vraiment trop nul. La seule chose qui a pu attiré nos regards, c'était la taille d'un gros building, qui laissait refléter des lumières sur ses grands carreaux. Je n'ai pas compris le fonctionnement, mais c'était sympa :


C'est pratique pour lire la nuit.


Dans cette vidéo, on est une fois de plus provoqué par des racailles. Si vous saviez la Belgique...


Bruxelles - Périphérique - Autoroute du nord - Amsterdam !

Rouler de nuit, c'est fatiguant. Christopher a enchaîné 8 RedBull, et Nour, 7. Les mecs n'ont pas compris que c'était dangereux d'en prendre autant. "Tu ressens l'effet que ça fait ? on dirait que ça te resserre le cœur, il a du mal à se synchroniser, du coup tu restes éveillé..." Les mecs ont fait nuit blanche, jusqu'à notre arrivée.

Les heures passent, ça a un peu traîné. A l'arrache oblige, à deux voitures, on s'est paumé. L'une roulait plus vite que l'autre, bref... Le temps de se synchroniser sur une aire d'autoroute...
Entre temps, sur la radio belge nous diffuse un morceau que je n'arrive pas à trouver. Ça fait des mois que je le cherche. J'ai le temps de dégainer mon appareil pour filmer l'autoradio (j'ai envie de dire super ?), pour avoir l'air de la musique en mémoire. Je parlerai du reste sur un prochain billet, car c'est franchement pas mal ce qui est arrivé ! Juste dire, ce morceau est magnifique, l'une des plus belles chansons que je connaisse.

Arrivé ! J'ai dormi une heure, j'ai pas vraiment suivi la fin. On est tous claqué, il est 6h00 du matin. Je sais pas comment on a fait, mais le voyage tend plutôt sur une durée de 8 heures que de 6... Nos yeux s'ouvrent à peine, et voilà :







Des rues désertes. Mais c'est joli.



Enfin ! On s'arrête pour demander des hôtels pas très cher à deux hollandais du coin, un couple, en vélo. A 6h00 du matin. Ce couple a l'air totalement déchiré. Et c'est la que me revient "mais là bas, c'est légal...". Il faut savoir qu'à Amsterdam, aucun arbre ne peut respirer : tous les vélos du monde sur garés dessus. Il y a 10 fois plus de vélos que de voiture là bas. C'est probablement ce qui fait qu'il y a très peu de femmes obèses la bas : elles font toutes du vélo.
Une petite balade matinale à jeun, nous voici à Amsterdam.

Amsterdam

En s'étirant à moitié le long du chemin, on aperçoit pas mal de trucs rigolos. Des choses du coin ou du pays. J'ai pas pris mon appareil à notre plus grand regret...
Première chose qu'y m'épate : des sortes de pissoirs en plein milieu d'une place... "Mais c'est QUOI ça !". Arrivé devant le Burger King, on avait tous ce qu'on peut appeler "la dalle". Je ne suis vraiment pas fana des macdo etc, mais il y a tellement de monde qui me dit "c'est différent, c'est mieux, c'est ci, c'est ça...". Allez, va pour un Burger King. Le mec qui n'a jamais touché de sa vie à un hamburger de cet établissement :


JE L'AI !

Bon, je pourrais dire qu'on a mangé au Burger King, c'est sympa. Mais c'est gros. C'est vrai que ça a un meilleur goût qu'au Macdo, mais ça reste de la merde, ouvrons les yeux s'il vous plaît...
La serveuse qui ne m'avait pas vu par terre car elle était en cuisine, est arrivé, et a vu un type se lever de nulle part pour commander un menu. Même pas étonné, c'était sûrement un con de français ! Faut dire que beaucoup de gens nous regardaient dans la rue. Peut-être était-ce du à l'accent de notre langage, ou peut être était-ce notre style !
Ben ouais, ils sont tous blonds là bas... (comme les blonds de Gad...).


Une envie de nettoyer cet endroit dégueulasse.

En sortant du "resto", deuxième moment éprouvant à Amsterdam : un mec en roller. La quarantaine. Nom de dieu, il m'a redonné envie de faire du roller quand je l'ai vu celui là.


Non, vraiment, il me donne envie de reprendre.


Petit sac à dos bleu, un mec en torse nu, avec un moule-bite (vous me pardonnerez l'expression), qui était remonté à la raie de ses fesses. Il roulait d'un pas élégant, en direction de je ne sais où. Anywhere ! "Sacré nom de dieu, c'est pas légal pour de faux ici... Ils font vraiment pas semblant ici." J'allais être dépaysé, je le sentais bien.

Next !

Un ami en France nous a appelé entre temps, pour nous dire qu'il connaissait un hôtel sympa dans la périphérie d'Amsterdam. Ni une, ni deux, (ni trois), on file pour la banlieue. Les tarifs en général sur Amsterdam dépassaient les 100 euros par personnes et par nuit, il était hors de question pour nous de débourser une telle somme.
En cours de route, on élabore un plan, qu'on garde bien en tête... En jouant un bon rôle de comédien, on devrait s'en tirer correctement. Arrivé sur une sorte d'air d'autoroute, l'hôtel avait l'air sympa. Deux voitures, une près du parking, une près de l'entrée.


C'est parti mon kiki...


Les prix ici : 100 euros par personne, pour une chambre pour deux personnes. On prend deux chambres pour huit, en affirmant que nous ne sommes que quatre. Il fallait juste avoir la chance d'avoir des chambres avec un accès par derrière l'hôtel, sinon, c'était impossible pour nous de rentrer. Ça passe, il ne reste plus qu'à passer discrètement pour découvrir nos chambres.. voisines.

Carte magnétique, porte coincée qui ne s'ouvre pas, à 8 devant une porte, nom de dieu elle va s'ouvrir... Après la sixième main, en panique, pour faire ouvrir une pu*** de porte, ça passe !
Et en avant pour découvrir la taille de la chambre...

Une SU-PERBE suite ! Trop de place ! Un grand lit, à trois dedans à l'aise, un canapé...

Grande la chambre, grande...


La plus grande partie du travail est réalisée... Tout le monde est casée dans une chambre. J'ai mis la pression pour ne pas me taper Jeremy. J'avais prévu le coup en prenant des boules quies, mais même. Jeremy, il est sympa le jour. La nuit, je préfère éviter d'en parler.
Une bonne sieste était nécessaire pour pouvoir récupérer, et préparer une nuit blanche.

Christopher et Nour, les buveurs de RedBull (autorisé en Belgique), n'ont pas fermé l'œil. Étrange.

Et c'est parti pour le centre ville d'Amsterdam !

Belle vue de nuit d'Amsterdam


Une autre chose, ce soir là, énormément de gens en blanc. Mais pourquoi ? Tous habillé en blanc... J'avais une idée en vue, mais j'ai préféré intercepter deux filles (blondes, sans blagues).
"We're going to Sensation White, are you going with us ?". La blague, Sensation white, un événement encore plus énorme que celui que j'ai loupé au stade de France. Je me dis qu'il faut que je le fasse dans ma vie au moins une fois. Je le ferai, c'est obligé. Sensation white, c'est ça :

Loupé ! Merde !

Des milliers de personnes dans un autre monde.
Un évènement que je ferai je pense l'année prochaine. Enfin, pas grave, je me rattraperai autrement sur ces deux évents !

Ce qui est amusant, c'est que là bas, tout le monde fume des pétards (normalement, on appelle ça autrement, mais je vais appeler cette substance illicite : pétard). Dans la rue, devant la police même, les caissières fument, enfin, c'est un peu choquant et dépaysant. Au fond, c'est amusant.

Ce qui est appelé CoffeeShop, n'est pas un magasin ou on vend du café. Ce n'est pas non plus le concurrent direct du StarBuck Coffee. C'est tout simplement le marchant de substance qu'on ne trouve pas en France...
Nour prend le soin de tester des champignons hallucinogènes, il verra bien l'effet... La vendeuse précise bien : "very funny you'll see". Amusant. Elle précise aussi que si ça part en sucette, il faut lui donner à boire et de la vitamine C. Pour ça il va se démerder, j'en parlerai plus tard, car cet énergumène est parti en Live ! :D

La balade continue au sein d'Amsterdam. Obligé de passer par le quartier rouge, avec sa prostitution, qui là aussi est autorisé. Les filles d'Amsterdam sont d'une qualité différente du bois de Boulogne... C'est plutôt amusant de voir comment elles tentent d'attirer le client. Mais bon, à voir tous ces gens devant... Et peut être la honte du mec qui rentre dans la pièce ou se trouve la prostituée devant tout le monde, pour le voir ressortir 15 minutes après... J'oubliais qu'à Bruxelles, quartier des grosses racailles, il y a aussi un quartier rouge. Je dirais plutôt quartier noir. En passant par là en voiture, le quartier craint. C'est malfamé. C'est sombre... Et quand tu vois tous les clients, les mecs du 93 qui vont en Belgique juste pour ça, c'est horrible. C'est sale, ça dégoûte. Néanmoins, j'ai tenté une photo, sachant que c'est interdit, et que j'ai tilté qu'un MAC aurait pu me voir et... je ne préfère pas y penser.

- Flashback à Bruxelles -

Une racaille du 93 a même dédicacé ce mur, comme quoi.


Rentré à je ne sais plus quelle heure, tout le monde a rushé son lit. Je me suis permis d'oublier quelques passages de la soirée ;)
Levé à 10h00, j'avais mis le réveil pour pouvoir bénéficier du petit dej gratuit. On leur a deja volé une chambre, j'allais pas me laisser gratter mon ptit dej... Premier arrivé, premier servi, 4 places pour le petit dej, 8 candidats... Mais un seul réveil :)
Prêt pour ma dernière journée.

Une balade dans les rues d'Amsterdam, de jour. Quelques photos, quelques visites de magasin, eux aussi ils font les soldes. Pas terrible terrible. Les boutiques sont mieux en France. Quand aux légendaires filles hollandaises, certes, il y en a vraiment des très belles. Je refusais de le croire, mais je peux maintenant l'affirmer, les filles sont plus jolies en France.

Nour décide de manger ses champignons. Ses fameux Mushrooms. La gueule des champignons ne donne pas vraiment envie. Mais il les croque. Un a un. La dame a dit que si c'est la première fois, un champignon suffit. Bon, Nour a claqué la boîte... Il était donc près à avoir des hallucinations sur le chemin du retour...
La journée se termine, on doit décoller à 16h00. Retour noir annonce bison pas futé belge. Il faut rentrer. Nour commence à chauffer. C'est pour ça, pas bête, on en voulait pas dans notre voiture, on savait qu'il deviendrait insupportable ;)

On suit donc la voiture de Ben et Barette devant, avec Nour et Christopher à l'arrière. Au loin, on voit la voiture qui ralentit, et un livre qui vole par la fenêtre, avant de s'étaler sur le carrefour. La voiture qui s'arrête, Ben qui va chercher le bouquin de Nour... C'était Julien qui le chauffait.
Et puis quelques minutes plus tard, une fois que les voitures sont reparties, Nour ouvre la portière, sort, et revient en rigolant. Il avait envoyé les vêtements de Julien dans la flotte... (A Amsterdam, yen a, sisi). Obligé d'aller chercher des balais pour récupérer ses vêtements bouseux. Julien qui a eu la chance de ne pas finir en slip...

Un retour en musique, qui s'est bien terminé vers minuit sur Paris. J'ai pris le soin de fermer les yeux quand nous sommes passés par la Belgique, pour me rappeler ô combien ils sont bêtes ;)

Avec une organisation qui tend plus de 0 que de 1 (comprendront nos amis les mathématiciens), c'était vraiment sympa, et je pense, probablement à refaire. Mais sans Julien, qui va décoller pour San Diego bientôt ! On ira le rejoindre de toute façon.

mardi, juillet 01, 2008

Samedi "ici" - Dimanche à Sancerre

Ce weekend fut assez sportif.
Un weekend vraiment ensoleillé qui fait qu'on se dit sans cesse : "vivement le weekend prochain !". En effet, vivement le weekend prochain.

Samedi.

Un samedi tranquille qui s'est terminé par une partie de bowling... Antoine, Mathieu, Stéphanie et Benjamin étaient de la partie. Je suis arrivé second à trois points près. J'ai été déconcentré un moment donné par un cri derrière moi, et la boule, totalement perturbée, a décidé d'aller se réfugier dans la gouttière.
Ne voulant pas m'affirmer en tant que "looser de la soirée", j'ai tenté de viser en me concentrant sur la quille. Mon téléphone a vibré, un SMS : "Flash info Bouygues Telecom" dont tout le monde en a rien à foutre, me fait bouger les jambes. A nouveau perturbé, boulet de canon à percer la piste numéro 4, totalement à l'ouest. A cause de ça, cette malchance qui m'a suivi, je suis arrivé deuxième !
Le premier, Benjamin, m'a confié qu'il pouvait lancer ses boules avec une précision pouvant défier toute concurrence, grâce à ses ongles longs qui ne servent habituellement qu'à gratter les cordes de sa guitare. C'est alors que je lui ai suggéré : "Ben occupe toi de tes boules, moi je m'occupe des miennes". Il a apparemment compris le message, j'étais rassuré.

Puis arriva le Macdo de 23h00, histoire de boire un soda. Fin de soirée animée par une vulgaire embrouille de cake. Une petite racaille se plaint au guichet d'avoir trouvé un bout d'os dans son Mac Chicken. Silence dans la salle, on écoute le weshwesh argumenter pour sa défense, "Mais putain, je me suis fait mal à ma dent". Le serveur, aveugle (des deux yeux) regarde le sandwich "Ben non, je regarde mais je vois rien". Soudain, il retrouva la vue. "Ah ouais. Ben non, je trouve pas que ce soit dangeureux". Finalement, le weshwesh s'enerve "Passez moi votre chef !". Sans doutes se croyait-il au téléphone. Le responsable du MacDonalds l'invita à rejoindre sa place.


Un mec sympa.

C'est alors que notre racaille nationale dégagea vers sa place furieux en injuriant le peuple, mais en regardant le responsable : "N.S.M., ta mère, ça t'dit on descend, on s'teste ?".

Traduction :
  1. N.S.M. : Injure que je ne peux décrire, je l'ai tronqué pour ne pas porter atteinte à la notoriété croissante de ce blog, quotidiennement lu par le fils de François Bayrou.
  2. Ta mère : Dans cette situation, la racaille, perdue dans ses propos, tente d'interpeller la mère du responsable, afin d'y trouver des réponses à ses questions. Hélas, sa mère ne viendra jamais, elle prend actuellement des vacances dans le sud du Pérou.
  3. Ça t'dit on descend, on s'teste ? : Cette phrase laisse entendre plusieurs sous entendus. Peut-être voulait-il "tester" , tout simplement, le responsable. Avec de l'expérience, on comprend cette interpellation autrement. Il cherche en fait à défoncer le chef avec ses pieds et ses poings. En effet, se faire tester, c'est plus rapide à dire, on appréciera donc l'expression.
Pour terminer, il regagna sa place en shootant quelques chaises, histoire de tester son déhanché.
Les vigiles sont arrivés pour tenter de le calmer, quand il cria "Mais j'ai failli me casser une dent !". Les serveurs "mâles" du Macdo rejoignirent l'agité pour tenter de le calmer. A 10 sur lui, on était assez confiant... Finalement, c'est la racaille qui reprend confiance en shootant une autre chaise (Il y a des jours ou la vie de ce matériel est vraiment difficile à supporter).
Mathieu qui arrive en courant : "Ya une embrouille ? C'est ou qu'ça s'frite ? C'est bon ça", j'ai manqué de lui dire qu'au Macdo, ça se frite depuis 58 ans, il était pas né.
Tout se termine quand les vigiles l'emmènent à l'extérieur. Le forcené s'en va en se faisant entendre à nouveau, le peuple à l'écoute : "Je vous attend dehors, je vais vous plier".

Carrément, fini les coups de tête. On passe au pliage, cocotte en papier etc. C'est rapide, simple, efficace, à partir de 6 ans, niveau CP, CE1. On savait très bien que ce jeune hurluberlu allait revenir avec ses amis les lascars de la cité jaune.

On peut noter aussi une parole qui s'est échappée de derrière le comptoir : "De toute façon, on descend tous ensemble à la fermeture, et on les défonce". Avec une serveuse qui affirme "C'est clair". N'oubliez pas qu'un nugget dans l'œil, ça peut vraiment faire très mal.

Les munitions de la serveuse du Macdo de Belle Épine.

Bref, on est parti, on aura jamais su si les sauces Barbecue faisaient partie des munitions ou pas.
J'ai ramené toute la clique chez elle, douché à 2h00, car grosse journée à venir.


Dimanche.


Le trip du dimanche, j'aurais peut-être du dire. C'était prévu, levé 8h00, départ pour Sancerre. Aller-retour pour la journée, On The Road Again. Objectif du voyage, faire une surprise à un ami sur place, et se faire cuire "à-point" par le soleil. Avec moi, Antoine et Marc. Sur l'autoradio, Trap'FM, de la musique de qualité, les 80's. A la météo, ils prévoyaient du soleil (comme s'il en pleuvait...), avec quelques petits nuages... On partit d'Antony avec des nuages, et, quelle blague, on arriva sous les nuages... C'est quoi ce site de corniaud ? L'absence d'Alain Gillot Pétré se sent, c'est fou, la météo, c'est plus ce que c'était. Vite, on bouffe un sandwich... Et direction la piscine ! (Nom de dieu, l'heure de la bronzette est arrivée).

Une piscine presque vide... Ah si, une dame et sa fille font quelques longueurs. Puis elles ne tardent pas à quitter le bassin quand on commence à rentrer dedans... Faut dire qu'à la piscine, j'y vais tellement rarement. J'ai fait 6 ans de natation, à l'heure actuelle, je lutte pour cumuler les longueurs... Sans déconner !
On attendait Christophe, Sancerrois, qui n'était pas au courant de notre venue surprise sur Sancerre. On remerciera au passage Élodie pour sa complicité. C'était vraiment impensable, qui serait capable de se taper plus de 200 bornes pour aller à la piscine ? Quand on a vu Christophe arriver, on a attendu qu'il rentre dans l'eau pour rejoindre les bords du bassin, avec une démarche assez bourgeoise... Le show !
Et puis les séries de plongeons, très difficiles pour moi à réaliser. En effet, je ne vais que très rarement me baigner. Quelques fois, à la mer. Pour ça, j'ai un short à fleurs hawaïennes.
Dans le cas de ce dimanche dernier, la municipalité exige les slips ou les boxers, des vêtements communément appelés "moule-bite". Veuillez me pardonner l'expression.

Le mien est spécial, il y a deux ans, je me suis fait recalé de la piscine d'un camping, parce que je portais un short. J'ai du m'en acheter un. Que des nullités, aucun slip sérieux. Je n'ai pas eu le choix, j'ai pris le dernier qui restait, un caleçon sans élastique. Bon, quand on plonge après, c'est autre chose. Je vous laisse constater avec la vidéo ci-dessous :



Tout peut arriver...

Enfin ! Une fois bien bronzés, nous sommes partis déguster une glace à Sancerre. Puis, de retour dans le chalet de Christophe. Je pensais déjà que demain, il fallait se lever à 6h00 pour aller bosser... Vraiment, la flemme ! Par ce temps ! J'aurais bien voulu qu'on soit le samedi tiens.
La soirée s'est terminé en une série de montages que j'appelle "Roman-photos", que je vous détaillerai un autre jour, quand j'aurai fini le montage. On remercie les moustiques, qui sans arrêt nous ont littéralement déchiré. On lève le bras, on bouge un pied, on se fait piquer...


Le soleil, les oiseaux, le silence, le repos...

Antoine compte 13 piqûres, on dirait Bob l'éponge. Après avoir attendu qu'Antoine, Lensois de première, termine sa finale de football télévisée, on a reprit la route vers Paris. Le silence dans la voiture. Tout le monde dormait, même le conducteur un moment, qu'on a du réveiller en parlant fort, car il ne tenait plus. Journée mouvementée, ensoleillée, et pleine de jubilation. Elle a marqué le mois en tout cas.