mardi, juillet 01, 2008

Samedi "ici" - Dimanche à Sancerre

Ce weekend fut assez sportif.
Un weekend vraiment ensoleillé qui fait qu'on se dit sans cesse : "vivement le weekend prochain !". En effet, vivement le weekend prochain.

Samedi.

Un samedi tranquille qui s'est terminé par une partie de bowling... Antoine, Mathieu, Stéphanie et Benjamin étaient de la partie. Je suis arrivé second à trois points près. J'ai été déconcentré un moment donné par un cri derrière moi, et la boule, totalement perturbée, a décidé d'aller se réfugier dans la gouttière.
Ne voulant pas m'affirmer en tant que "looser de la soirée", j'ai tenté de viser en me concentrant sur la quille. Mon téléphone a vibré, un SMS : "Flash info Bouygues Telecom" dont tout le monde en a rien à foutre, me fait bouger les jambes. A nouveau perturbé, boulet de canon à percer la piste numéro 4, totalement à l'ouest. A cause de ça, cette malchance qui m'a suivi, je suis arrivé deuxième !
Le premier, Benjamin, m'a confié qu'il pouvait lancer ses boules avec une précision pouvant défier toute concurrence, grâce à ses ongles longs qui ne servent habituellement qu'à gratter les cordes de sa guitare. C'est alors que je lui ai suggéré : "Ben occupe toi de tes boules, moi je m'occupe des miennes". Il a apparemment compris le message, j'étais rassuré.

Puis arriva le Macdo de 23h00, histoire de boire un soda. Fin de soirée animée par une vulgaire embrouille de cake. Une petite racaille se plaint au guichet d'avoir trouvé un bout d'os dans son Mac Chicken. Silence dans la salle, on écoute le weshwesh argumenter pour sa défense, "Mais putain, je me suis fait mal à ma dent". Le serveur, aveugle (des deux yeux) regarde le sandwich "Ben non, je regarde mais je vois rien". Soudain, il retrouva la vue. "Ah ouais. Ben non, je trouve pas que ce soit dangeureux". Finalement, le weshwesh s'enerve "Passez moi votre chef !". Sans doutes se croyait-il au téléphone. Le responsable du MacDonalds l'invita à rejoindre sa place.


Un mec sympa.

C'est alors que notre racaille nationale dégagea vers sa place furieux en injuriant le peuple, mais en regardant le responsable : "N.S.M., ta mère, ça t'dit on descend, on s'teste ?".

Traduction :
  1. N.S.M. : Injure que je ne peux décrire, je l'ai tronqué pour ne pas porter atteinte à la notoriété croissante de ce blog, quotidiennement lu par le fils de François Bayrou.
  2. Ta mère : Dans cette situation, la racaille, perdue dans ses propos, tente d'interpeller la mère du responsable, afin d'y trouver des réponses à ses questions. Hélas, sa mère ne viendra jamais, elle prend actuellement des vacances dans le sud du Pérou.
  3. Ça t'dit on descend, on s'teste ? : Cette phrase laisse entendre plusieurs sous entendus. Peut-être voulait-il "tester" , tout simplement, le responsable. Avec de l'expérience, on comprend cette interpellation autrement. Il cherche en fait à défoncer le chef avec ses pieds et ses poings. En effet, se faire tester, c'est plus rapide à dire, on appréciera donc l'expression.
Pour terminer, il regagna sa place en shootant quelques chaises, histoire de tester son déhanché.
Les vigiles sont arrivés pour tenter de le calmer, quand il cria "Mais j'ai failli me casser une dent !". Les serveurs "mâles" du Macdo rejoignirent l'agité pour tenter de le calmer. A 10 sur lui, on était assez confiant... Finalement, c'est la racaille qui reprend confiance en shootant une autre chaise (Il y a des jours ou la vie de ce matériel est vraiment difficile à supporter).
Mathieu qui arrive en courant : "Ya une embrouille ? C'est ou qu'ça s'frite ? C'est bon ça", j'ai manqué de lui dire qu'au Macdo, ça se frite depuis 58 ans, il était pas né.
Tout se termine quand les vigiles l'emmènent à l'extérieur. Le forcené s'en va en se faisant entendre à nouveau, le peuple à l'écoute : "Je vous attend dehors, je vais vous plier".

Carrément, fini les coups de tête. On passe au pliage, cocotte en papier etc. C'est rapide, simple, efficace, à partir de 6 ans, niveau CP, CE1. On savait très bien que ce jeune hurluberlu allait revenir avec ses amis les lascars de la cité jaune.

On peut noter aussi une parole qui s'est échappée de derrière le comptoir : "De toute façon, on descend tous ensemble à la fermeture, et on les défonce". Avec une serveuse qui affirme "C'est clair". N'oubliez pas qu'un nugget dans l'œil, ça peut vraiment faire très mal.

Les munitions de la serveuse du Macdo de Belle Épine.

Bref, on est parti, on aura jamais su si les sauces Barbecue faisaient partie des munitions ou pas.
J'ai ramené toute la clique chez elle, douché à 2h00, car grosse journée à venir.


Dimanche.


Le trip du dimanche, j'aurais peut-être du dire. C'était prévu, levé 8h00, départ pour Sancerre. Aller-retour pour la journée, On The Road Again. Objectif du voyage, faire une surprise à un ami sur place, et se faire cuire "à-point" par le soleil. Avec moi, Antoine et Marc. Sur l'autoradio, Trap'FM, de la musique de qualité, les 80's. A la météo, ils prévoyaient du soleil (comme s'il en pleuvait...), avec quelques petits nuages... On partit d'Antony avec des nuages, et, quelle blague, on arriva sous les nuages... C'est quoi ce site de corniaud ? L'absence d'Alain Gillot Pétré se sent, c'est fou, la météo, c'est plus ce que c'était. Vite, on bouffe un sandwich... Et direction la piscine ! (Nom de dieu, l'heure de la bronzette est arrivée).

Une piscine presque vide... Ah si, une dame et sa fille font quelques longueurs. Puis elles ne tardent pas à quitter le bassin quand on commence à rentrer dedans... Faut dire qu'à la piscine, j'y vais tellement rarement. J'ai fait 6 ans de natation, à l'heure actuelle, je lutte pour cumuler les longueurs... Sans déconner !
On attendait Christophe, Sancerrois, qui n'était pas au courant de notre venue surprise sur Sancerre. On remerciera au passage Élodie pour sa complicité. C'était vraiment impensable, qui serait capable de se taper plus de 200 bornes pour aller à la piscine ? Quand on a vu Christophe arriver, on a attendu qu'il rentre dans l'eau pour rejoindre les bords du bassin, avec une démarche assez bourgeoise... Le show !
Et puis les séries de plongeons, très difficiles pour moi à réaliser. En effet, je ne vais que très rarement me baigner. Quelques fois, à la mer. Pour ça, j'ai un short à fleurs hawaïennes.
Dans le cas de ce dimanche dernier, la municipalité exige les slips ou les boxers, des vêtements communément appelés "moule-bite". Veuillez me pardonner l'expression.

Le mien est spécial, il y a deux ans, je me suis fait recalé de la piscine d'un camping, parce que je portais un short. J'ai du m'en acheter un. Que des nullités, aucun slip sérieux. Je n'ai pas eu le choix, j'ai pris le dernier qui restait, un caleçon sans élastique. Bon, quand on plonge après, c'est autre chose. Je vous laisse constater avec la vidéo ci-dessous :



Tout peut arriver...

Enfin ! Une fois bien bronzés, nous sommes partis déguster une glace à Sancerre. Puis, de retour dans le chalet de Christophe. Je pensais déjà que demain, il fallait se lever à 6h00 pour aller bosser... Vraiment, la flemme ! Par ce temps ! J'aurais bien voulu qu'on soit le samedi tiens.
La soirée s'est terminé en une série de montages que j'appelle "Roman-photos", que je vous détaillerai un autre jour, quand j'aurai fini le montage. On remercie les moustiques, qui sans arrêt nous ont littéralement déchiré. On lève le bras, on bouge un pied, on se fait piquer...


Le soleil, les oiseaux, le silence, le repos...

Antoine compte 13 piqûres, on dirait Bob l'éponge. Après avoir attendu qu'Antoine, Lensois de première, termine sa finale de football télévisée, on a reprit la route vers Paris. Le silence dans la voiture. Tout le monde dormait, même le conducteur un moment, qu'on a du réveiller en parlant fort, car il ne tenait plus. Journée mouvementée, ensoleillée, et pleine de jubilation. Elle a marqué le mois en tout cas.

2 commentaires:

trapatony a dit…

une des meilleurs tickets, j'ai bien aimer l'explication du langage racaille ... vivement le roman photos sur les sorcières

Anonyme a dit…

Ralalalala...Merci pour la surprise les mecs,ce fut une journée mémorablement drole,comme a chaque fois que je vous vois tous,des instants innoubliaux....

J'espere que ça va mieu tes histoires de missiles égarés...

le prochain coup c'est nous qu'on vien faire 400 bornes pour faire du vélib (payant et en pollution alors que ici on a nos velos et c'est la nature,sado maso inside...)

J'adore ton blog mec,ça me rapelle les CV que t'avais fait a Trap et Marcopopoulos...

Tks man..

Chris.